Parti pour délivrer une simple lettre à Théo Van Gogh qui s'avérera être décédé avant d'avoir pu la lire, Armand Roulin se trouvera mêlé à une histoire mystérieuse qui concerne la mort de l'artiste Vincent Van Gogh.
Se laissant entraîner dans l'intrigue comme dans un vieux point & clic des années 2000, le spectateur se trouve aussi peu intéressé que le personnage principal par sa quête et avant même de s'en rendre compte on se retrouve totalement happé par la manière de raconter des réalisateurs.
En effet, ils ont prit la décision de faire rencontrer divers personnages à notre cher Armand, chacun nous entraînant dans un flash-back ou l'on y découvre à chaque fois un Vincent différent.
Le peintre du coin nous amènera à l'auberge, qui nous mènera au pécheur du coin et ainsi de suite jusqu'à ce que les pièces du puzzle s'assemble pour enfin nous donner une idée générale du tableau que l'on a sous les yeux. Meurtre ou suicide ? C'est avec cette idée en tête qu'Armand n'arrivera plus à dormir, jusqu'au point ou il devra se saouler pour échapper à la torture qu'est la réflexion autour de la mort de Vincent et des nombreuses incohérences autour de l'histoire.
Narré dans un style incroyablement bien maîtrisé, c'est avec plus de 65.000 tableaux chacun peint par plus de 120 artistes différent que ce film d'animation prend vie. Evidemment, des effets rajoutés plus tard sur ordinateur permettront de corriger les soucis d'ombrages et autres petits détails pour permettre au film de briller complètement comme il le mérite.
Une bien belle pièce d'animation qui rend hommage à un bien pauvre homme qui n'aura pas connu le succès qu'il méritait.
Merci d'avoir lu ma critique, @Juste_Sandman sur Twitter et à bientôt !