Ariel, une sirène, est fascinée par le monde des hommes et plus précisément par un prince. Elle troque alors sa voix contre des jambes pour le conquérir.
Cela a le mérite d’être soulevé, je n’ai pas été dérangé par le noircissement de peau de la protagoniste tant son éclat et sa vénusté ont pallié l’éventuel problème. En plus, l’interprète est chanteuse, ce qui sied parfaitement à une comédie musicale, cela aide à faire passer l’énormité que le réalisateur l’ait choisi parce que c’était la meilleure actrice sans se soucier de l’ethnie comme il le déclare volontiers. Ce qui me poserait alors souci, c’est la rousseur de l’héroïne ou encore que son père espagnol parvienne à engendrer des Blanches ou des Noires - à la limite - mais des Asiatiques même si cela demeure des femmes-poissons donc une création de l’esprit, cela est parvenu à me sembler perturbant. Les remakes des classiques d’animation de Disney se catégoriseraient en ceux qui effectuent un copié-collé de l’original et ceux qui s’en détournent. Ce film fait partie de la première avec de prodigieux ajouts. C’est tellement idiosyncrasique chez Disney d’entonner la chansonnette que même le personnage devenu mutique, y arrive quand même mais en voix-off. Néanmoins, les nouvelles musiques peinent à être mémorables et entêtantes et le film a tendance à s’étirer : passer d’une heure vingt à deux heures quart, c’est sans doute un peu trop même si très heureusement contrebalancé par la truculence de l’oiseau et du crabe.