De 1989 à 1995, Disney entre dans une période dite de « Renaissance ». Période qui mènera à la sortie de « chef d’oeuvre ». En réalité, il s’agit surtout de la mise en place d’une recette qui deviendra trop commune…
Ariel est la fille de Triton, roi du royaume d’Atlantica. Elle est donc princesse et posséde une magnifique voix. Une voix qui interesse grandement Médusa, d’autant plus lorsqu’Ariel sauve un prince et en tombe amoureux. Mais Ariel est une Siréne, et le Prince est humain…
Vous l’aurez compris, on a là une histoire d’amour assez typique entre deux êtres qui pourraient se trouver facilement mais qui seront séparés par une troisiéme qui ne compte pas faire leur bonheur. Une histoire qui fonctionne et met donc en place une régle : Des personnages secondaires qui joueront sur l’humour, des chants à n’en plus finir, un méchant marquant et iconique, et une histoire qui progresse de maniére fluide. Sur ce film, difficile de le reprocher, cela fait clairement son succés et tout est cohérent. L’histoire se déroule dans les fonds marins, d’où des personnages hors normes, les chants sont un théme, puisque la voix est le centre de l’intrigue, et la méchante est une grosse méduse. Et tout fonctionne à la perfection.
Seul regret donc : Que le chant ne soit pas plus lié à l’environnement du film, à son style parfois emprunt de piraterie ou de noblesse. La majorité sont des chants pop destinés à simplement cartonner. Certains sont cependant bien vu (« Sous l’océan ») mais on sent poindre un risque pour la suite. Reste que les erreurs des films à venir ne sont pas imputable à ce premier film de la période, qui est globalement trés réussis et mérite un re-visionnage attentif !