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Les nerfs de la guerre
On sait depuis longtemps maintenant l’horreur absolue qu’ont vécu tous ces hommes d’à peine vingt ans, embarqués dans un élan patriotique national et illusoire sur le front d’une boucherie...
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le 14 sept. 2015
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Film à thèse
Lourdement démonstratif, ce film-à-thèse se sert de son narrateur pour expliquer quoi penser. Dès les premières secondes, une orientation idéologique simpliste est proposée : les patriotes voulant récupérer l'Alsace et la Lorraine ne seraient qu'un ramassis de gros beauf avinés. La suite ne va pas s'arranger.
Taper sur l'armée et sur l'Église revient selon la formule marxiste à « mettre une gifle à sa grand-mère ». En 2015, les idées anarchistes et pacifistes mises en avant par ce film sont éculées depuis longtemps. Ce discours pouvait se comprendre après 1918, mais n'a plus de sens après Juin 40, surtout quand il n'en reste qu'une grossière caricature de nihilisme. Autre tropisme de gauche qui se voit recycler : le cosmopolitisme chic. Le héros parle français, anglais, allemand, et même un patois local ; il danse sur un air de djembé avec des africains et il pourrait déclarer se sentir "citoyen du monde" que ça ne choquerait pas.
Les quelques belles scènes originales, et sans morale à deux balles, ne suffisent pas à rattraper ce naufrage.
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le 26 août 2021
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