Une jeune bibliothécaire anglaise épouse un riche exploitant de champs de thé installé au Sri Lanka. Elle le suit là-bas. Quand elle arrive, elle découvre une vie à laquelle elle ne s'attendait pas. Son mari se comporte comme le dernier des connards de colon, passe son temps à picoler avec ses amis, et surtout vie dans l'ombre totale de son père disparu. il a dressé un gigantesque mausolée dans le jardin de leur immense propriété, à tel point que le vieux a l'air d'encore diriger la baraque... Cette gigantesque exploitation, qui emploie des centaines de locaux, a été construite en plein milieu d'une piste traditionnellement empruntée par les éléphants, du coup ceux-ci sont toujours super agressifs lorsqu'ils arrivent aux alentours de la demeure coloniale... La belle Liz Taylor se sent ici comme dans un piège à rats, d'autant qu'elle tombe amoureuse du seul des potes qui ne soit pas un gros débile et qui préfère jouer du piano plutôt que de faire une partie de polo à l'intérieur de la baraque... Mais tous ces rapports humains / de force vont être mis à mal lorsqu'une violente épidémie de choléra se répend, obligeant la propriété à se mettre en quarantaine. Un excellent boulot de Dieterle, et un beau technicolor, dans un film qui pourrait très bien trouver sa place pile poil entre "Le Secret derrière la porte" de Fritz Lang et "La Route des Indes" de David Lean.