Des années après le règne de César, Noa abouche une humaine exceptionnelle, elle est dotée de la parole que normalement ceux-ci avaient oubliée.
Pas de doute, la franchise culte relancée en 2011 s’égare irrémédiablement. Finie la métaphore des volets précédents, place à l’action et à la vacuité inhérente. Une déception surtout au vu de ses trois sensationnels prédécesseurs. Le rythme est tellement en dents de scie que le film en paraît interminable car cela s’étale inutilement sur deux heures trente pour le peu que ça a à narrer. Même s’il tente de jouer sur la nostalgie (la scène de la chasse aux hommes, les plans sur la plage et la réutilisation de la BO originale de Jerry Goldsmith), cela ne fonctionne tout simplement pas. Néanmoins, il raconte quelque chose d’intéressant sur le dévoiement des mythes et que peu importe l’espèce dominante, les erreurs tyranniques s’itèreront. Bref, un spectacle magnifique, mais très vain.