- Un médecin de San Francisco tente de guérir la maladie d'Alzheimer en introduisant un virus bénin dans le tissu cérébral des singes. Lorsqu'il ne trouve plus de financement pour ses recherches et qu'il doit abandonner ses projets, il se retrouve seul avec un chimpanzé, le sujet le plus prometteur de son expérience. Enfant, Caesar est incroyablement brillant pour un singe et devient doué de faire des choses qui étaient jusque là exclusif aux hommes.
Pour chaque décennie, un film va révolutionner le monde du cinéma, sa vision et sa technologie.
Que ça soit Les Dents de la Mer en 75 et les débuts des blockbusters, Terminator en 84 et des débuts des effets spéciaux qui vont mettre une claque dans le monde. On peut aussi citer Matrix et Le Seigneur des Anneaux fin 99 début 2000.
Pour 2011, La Planète des singes : les origines va remuer le monde du cinéma, en faisant un préquel au culte La Planète des Singes de 1968.
Voulant rajouter une pierre à l'édifice de cette saga culte, Rupert Wyatt cast un homme qui a déjà révolutionné le monde de la CGI, Andy Serkis.
Celui-ci va nous camper un Caesar plus vrai que nature, on en oubliera presque le fait qu'aucun singes de ce film ne sera réel.
James Franco rajoute de la crédibilité et quelques scènes touchante dans ce film (comme la séparation avec Caesar). John Lithgow me donnera des frissons sur le peu de scènes qu'il aura, voir un vieil homme perdre la tête en compagnie de son fils impuissant est glaçant. Encore plus quand Caesar se mêle de tout ça.
Un petit rappel au passage aux conditions de vie des animaux dans un zoo avec tout le passage qui mettra Tom Felton en avant. Qui sera d'ailleurs le virage du film, qui nous rapprochera de la suprématie des singes sur Terre.
On aura aussi une vision de la relation hommes/singes qui a toujours été étroite depuis des centaines d'années.
La CGI des singes va être indispensables à la réussite du film. Je vois difficilement comment on aurait pu avoir un résultat aussi réaliste avec des costumes façon Burton. On est sur du photo-réalisme qui nous fera tout simplement oublier cette CGI.
On est sur un (re)lancement de saga qui va être très qualitatif. Très bon, avec de la musique non pas exceptionnelle mais très intéressante.
L'Homme n'est l'espèce dominante que parce-qu'il a toujours rabaissé les autres. La science-fiction a pour but de prévenir un potentiel futur, imaginons une seconde si ce film devient réalité.