Avec la sortie cet été du dernier opus de la saga La planète des singes, la suprématie, je voulais revenir sur cette saga. Quoi de mieux que commencer par le commencement, avec La planète des singes, les origines. Avec ce tout premier opus, Rupert Wyatt reprend de manière admirable cette saga qui ne fera que surprendre avec la suite réalisée par Matt Reeves.
Ce nouveau prequel, voire reboot, de La planète des singes, réalisé par Rupert Wyatt a réussi là où Tim Burton avait échoué, c’est-à-dire, faire une saga intelligente qui pose des questions de société et happe le spectateur du début à la fin sans en faire un divertissement pur et dur. Oublié donc l’action à n’en plus finir. Ici, c’est plutôt un film lent que l’on découvre, qui pose son histoire, son intrigue et les bases de la révolte des singes. C’est donc un film très appréciable qui nous est proposé, autant pour son scénario, que pour sa trame, son intrigue, ses effets spéciaux et les acteurs qui entourent cet opus. Je n’ai rien à redire sur le film puisqu’il possède tout ce qui fait un bon film, vraiment tout y est.
Le scénario est extrêmement bien construit et se développe de manière très intéressante et cohérente. Ce qui est plutôt original et intéressant est de placer un singe en tant que rôle principal, en tant que héros du film. C’est César que l’on suit et le reste est greffé à son histoire. C’est de son point de vue que l’histoire est contée et développée. Cette prise de position du scénario, de l’histoire est extrêmement plaisante et captivante. On nous offre une manière différente de considérer l’histoire, ce qui est efficace.
Le film est magnifié par un visuel incroyable. En effet, pour un film sorti en 2011, le visuel est la hauteur et même bien plus. La motion capture utilisé
e pour représenter les singes est juste excellente et d’une justesse étonnante. On croirait vraiment des singes face à nous. Les émotions faciales reproduites sont extrêmement bien réussies et l’intensité dans les regards donne toute la profondeur et l’émotion nécessaires aux singes et à leurs développements. Ajouté une BO incroyable, sublime et efficace, le film nous offre des moments d’une émotion puissante et des moments dramatiques émouvants.
Le casting renforce évidemment tous ces effets. Ils sont tous relativement convaincants dans leurs prestations notamment James Franco. Sa prestation tout en finesse et en justesse est excellente. Bien évidemment, celui qui retient toute l’attention est Andy Serkis dans le rôle de César. Une fois de plus, sa prestation nous éblouie. Sa performance est véritablement à saluer. Sa capacité à jouer un rôle en motion capture est admirable. Les émotions qu’ils véhiculent durant tout le film au travers des yeux de César prouve qu’il est le meilleur dans ce genre de rôle.
En bref, La planète des singes, les origines est une belle réussite et Rupert Wyatt nous offre un film intelligent, magnifique dans les visuels, cohérent dans son histoire. On ne voit véritablement par le temps passer donc je ne peux que vous le conseiller.