Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent l'ALZ-112 (un rétrovirus) sur des singes dans le but de mettre au point un remède contre la maladie d'Alzheimer. Parmi les effets secondaires, ils découvrent que cela décuple les capacités cérébrales des chimpanzés et cela va les mener à leur perte…
On pouvait craindre le pire, quand la 20th Century Fox a annoncé son intention de faire un reboot de la franchise La Planète des singes, surtout après le mitigé remake (ou relecture du roman d’origine) par Tim Burton en 2001. Une décennie après cette déconvenue, on se retrouve donc devant un reboot de la franchise avec un novice en la matière : Rupert Wyatt (qui n’avait jusqu’alors réalisé qu’un seul film).
On aurait pu crier au scandale, lorsque les premiers teasers nous ont dévoilés les rares images du long-métrage où l’y on voyait des singes numérisés à l’aide de la performance-capture. Les plus nostalgiques d’entre nous avons toujours en mémoire les précédents volets de la franchise où des comédiens sont grimés en singes (aussi bien dans la première franchise que dans le remake de Burton). Cette fois-ci, nous avons droit à des singes entièrement numérisé de la tête au pied, des SFX signés Weta Digital (Avatar - 2009), ce qui est un critère de qualité non négligeable.
A notre grande surprise, Rupert Wyatt parvient sans le moindre mal à nous convaincre, dès le début du film, on tombe littéralement sous son charme, un scénario très riche (de la maladie d’Alzheimer aux dérives de la science, en passant par l’émancipation de toute une espèce), parfaitement écrit sur toute la longueur (avec notamment quelques similitudes avec le 4ème opus de la première saga : La Conquête de la planète des singes - 1972), ajouter à cela d’excellents acteurs (James Franco, Freida Pinto & John Lithgow) bien qu’ils soient tous relégués au second plan par rapport aux singes qui leurs volent littéralement la vedette.
Bien évidemment, la force du film se trouve dans ses nombreux SFX et la performance-capture qui offre une toute autre approche au film, du fait de l’impressionnant réalisme qu’elle confère aux primates (à commencer par le personnage de César, interprété par l’acteur Andy Serkis, la reconstitution numérique du singe et de ses congénères y est tout bonnement bluffante).
Une adaptation très réussie, alternant entre des moments de réflexions et des scènes d’actions (notamment l’assaut final sur le Golden Gate Bridge de San Francisco). On attend avec impatience la suite (il y a 10ans, le studio n’avait pas souhaité donner suite au film de Tim Burton et ce, malgré son succès au box-office).
(critique rédigée en 2011, réactualisée en 2021)
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➽ Film vu dans le cadre d’une thématique « Homme / Singe »
La franchise au complet :
│ La Planète des singes (1968) ★★★★
│ Le Secret de la planète des singes (1970) ★★☆☆
│ Les Évadés de la planète des singes (1971) ★★☆☆
│ La Conquête de la planète des singes (1972) ★★★☆
│ La Bataille de la planète des singes (1973) ★☆☆☆
│ La Planète des singes (2001) ★★☆☆
│ La Planète des singes : Les Origines (2011) ★★★☆
│ La Planète des singes : L'Affrontement (2014) ★★★☆
│ La Planète des singes : Suprématie (2017) ★★★☆
│ La Planète des singes - Le Nouveau Royaume (2024) ★☆☆☆