Suite aux actions de Koba, un conflit a éclaté entre les singes, dirigé par César, et les humains. Alors qu'une attaque a été repoussé, des soldats reviennent la nuit tombé, dirigé par leurs colonel, et tue le fils et la femme de César. Animé par sa rage, ce dernier partira au nord pour se venger, mais découvrira bien plus de chose qu'un banal conflit homme/singe.
Déjà, comme pour le premier, ne faite pas attention aux BA qui montre un film de guerre h24, c'est complètement faux.
Tout le comme le deuxième film, War for the planet of the apes contient des scènes de combats, mais cependant assez rare en terme d'action pure. Se concentrant sur des scènes ci et là, mais surtout grâce à ses dialogues et à plusieurs situation, il ne tombe pas dans le blockbuster décérébré, restant très intelligent.
César reste le personnage principal du film, ayant le développement le plus important. L'introduisant rapidement, il est cependant très bien mis en avant, se tenant droit, obéis par les autres singes, et parlant mieux qu'eux. Ainsi, le film développe son tiraillement entre le fait d'être chef des singes, et sa vengeance personnel , qui le rapproche de Koba. Si la fin du deuxième film avait montré l'échec de César à mettre en place ses idéaux, le troisième film montre qu'à certain moment, il les renies.
En opposition, le Colonel joué par Woody Harrelson est secondaire, mais ne tombe pas dans un simple cliché de méchant. On lui offre une scène pour développer ses intentions, son passé, et mettre César en face de ses propres contradiction. S'il est difficile de l’appeler antagoniste, le film propose une fin loin de la scène d'action final que l'ont peut attendre d'un blockbuster.
Pour les autres personnages, ils sont à tel ou tel égard attachant, surtout les singes. Le comique de répétition avec l'un d'eux pourra en énerver certains, mais personnellement, il m'a plus. Chacun aura un rôle spécifique, notamment Nora, la petite, qui rappellera à César ce qu'il y a de bon dans l'Humanité.
Tout comme le scénario, souligné plus haut, qui reste intelligent et bien pensé. La réalisation est efficace, appuyé par la musique qui par tel ou tel moment, est très bien utilisé et donne des scènes touchantes, pour différentes raison.
Enfin, les effets spéciaux, notamment des singes, sont superbe, plus que réel, mené par un Andy Serkis qui a l'habitude de tout cela, et qui joue un César irréprochable.
En conclusion, j'aime cette trilogie, pour être une des sagas de divertissement les plus intelligentes de ces dernières années, et cela en utilisant la langue des signes et des sous-titres, ce qui pour un film grand budget hors du lot. Plutôt que de laisser tomber ses différentes thématiques, et laisser César et ses questionnements de côté, le film met en avant l'Homme, et ses travers, autant en tant que Singe qu'en tant qu'être Humain, notamment sur le besoin de survivre, qui à s’opposer aux siens. Dans la saga, l'Humanité a commencé cela en créant les Singes, et à la fin, les Hommes se détruisent eux-même. César, quand à lui, a commencé la rébellion, et la recherche d'un foyer se termine par sa mort.