L'image que renvoie le film quant à notre société est assez frappante !
En effet, plus l'on se retrouve à un niveau bas de la tour, moins nous avons de quoi nous nourrir, car ceux du dessus se sont accaparés toutes les denrées alimentaires. Pourtant, initialement, il y en a assez pour tout le monde, tout le monde pourrait manger à sa faim si les niveaux supérieurs ne se gavaient pas à profusion de cette nourriture.
Je n'ai donc pas pu m'empêcher de faire le parallèle avec notre société, où des classes aisées se gavent à profusion, en ne laissant soit que des miettes, soit rien à ceux d'en dessous. Les actionnaires VS salariés par exemple, la métaphore de la nourriture l'illustre par ailleurs assez bien.
On peut même voir Baharat essayer de grimper du niveau 6 au niveau 5 et voir les personnes du niveau 5 lui chier à la gueule, littéralement (oui oui) afin qu'il ne puisse accéder aux strates supérieures. Goreng lui fait d'ailleurs remarquer qu'il tombera toujours sur quelqu'un qui l'empêchera de monter, de s'élever, ce fameux ascenseur social qui n'existe pas.
Goreng, à l'image de Don Quichotte, qui est d'ailleurs le livre qu'il a décidé d'embarquer avec lui, cherche à rétablir une justice paritaire pour tout le monde, afin que tout le monde puisse se nourrir à sa faim.
Bon film, qui se laisse regarder facilement et avec un message assez fort une fois ce dernier perçu.