Tourné dans la foulée de The Sex Garage (1972), Fred Halsted réalise ici un moyen-métrage de 50min, scindée en deux parties bien distinctes. La première se déroule en pleine nature, on y voit deux hommes en train de se donner du plaisir aux abords d’une rivière. La mise en scène alterne scènes de fellations & sodomies et plans de la nature (champs de fleurs). Dans la seconde partie, on se retrouve dans une grande ville, deux protagonistes échanges sur leurs expériences, entrecoupé par des scènes de BDSM (fouets et autres fist-fucking).
L.A. Plays Itself (1972) a le mérite de nous achever en un rien de temps. La faute à une mise en scène contemplative d’un côté et répétitive de l’autre. Les séquences sans queue ni tête se suivent et se ressemblent. La mise en scène très conceptuelle (sans doute est-ce la raison pour laquelle ce film figure dans les collections du Moma, le Museum of Modern Art de New York) enchaîne les plans en surimpression avec des plans entrecoupés par scènes de chantier avec une pelleteuse (pourquoi ? quel est le sens du message ?). Ajouter à cela, des plans sur différentes partie du corps, avec parfois des gros plans dont on a du mal à deviner parfois de quelle partie il s'agit. Enfin, le sound design quant à lui alterne entre la musique japonaise et la musique classique.
Un film déroutant dont on peine à comprendre le sens du message.
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