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Sale bête
Je ne savais pas qu'Agnès Varda avait fait du cinéma avant la Nouvelle Vague et avant Cloé de 5 à 7 et c'est déjà assez intéressant. Ici l'on suit deux histoires en parallèle, premièrement celle de...
Par
le 26 sept. 2017
12 j'aime
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et vint le son...
Sur un plan purement formel, que ce soit dans la photographie, dans le montage, dans les mouvements de caméra... une indicible beauté de ce noir et blanc...
D'un côté réaliste, avec un aspect un peu ethnographique et historique aujourd'hui, de l'autre méditation sur le couple, sur cette pointe courte deux univers se croisent tout en s'ignorant hormis dans quelques fragments... les passages de l'un à l'autre s'opérant avec grâce...
Mais, est-ce du fait de la restauration, les dialogues sonnent parfois étrangement, comme détachés de l’œuvre, un peu venus d'ailleurs. Outre leur théâtralité lorsque le couple s'exprime, ils paraissent un peu faux lorsqu'on est en présence des personnes de ce quartier, avec un mouvement des lèvres qui évoquerait un mauvais doublage... d'où une dissonance nuisant quelque peu à cet essai d'Agnès Varda.
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Créée
le 3 juil. 2022
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