Revu hier sur tmc dans une belle copie et sur un écran 107, le film prend une autre dimension que celle que j'avais gardé en mémoire lors de ma première vision du film il y a 15ans sur un écran cathodique 55 cm. Ce film a besoin de grand écran pour inonder de beautés picturales les yeux de ses spectateur. Si l'histoire du film est forte, elle n'est en rien comparable dans son intensité avec le vrai personnage principal du film : l ouest américain. Car il faut bien dire que Ford a tout de même quelques lourdeurs psychologiques et patriotiques dans ses films et que si elles sont moins prononcées que chez son homologue soviétique Eisenstein, elles plombent un peu toute sa filmo. Ce qui sauve Ford comme Eisenstein c'est la beauté de leurs cadrage, de leurs images, de leur montage et ici dans " la prisonnière..." tout est flamboyant et transcende même le scénario. C'est un souhait pour tout a chacun qui verra un jour cette oeuvre : il faut le voir en salle !