La prochaine fois je viserais le coeur, n'est autre que l'affaire Alain Lamare dont les faits meurtriers qui lui seront reprochés, se sont déroulé entre 1978 et 1979. Il a assassiné plusieurs femmes, c'était après enquête un détraqué mental, le fait qu'il soit signifié comme aliéné mental et enfermé en asile psychiatrique, a fait aussi qu'il n'y a pas eu de procès, donc les remous contre la gendarmerie ont été largement atténué. Le film est réellement bien fait de par la réalisation et de l'interprétation efficace de Guillaume Canet. Je peux en parler car chez moi j'avais justement le dossier sur l'affaire du gendarme Lamare dans (faites entrés l'accusé) et moi je trouve qu'après avoir vu le film et l'enquête criminelle, tout concordait avec le film. C'est justement parce que c'était un gendarme et qui plus est, participait aux enquêtes de meurtres, qui ont essoufflé d'un seul coup la gendarmerie, un des leurs, du jamais vu. Mais c'est comme ça. Le film est bien dans l'entende du réalisateur à trouver un acteur sachant démontrer toutes ses distances par rapport à l'action demandée, Guillaume Canet, seul, acariâtre, antipathique et froid à jouer le rôle à la perfection et en plus la ressemblance était bien présente aussi. Non faut le voir comme il est décrit et tu le trouveras déjà marginal dès le début et le suivit de son parcours criminel et aussi bien à propos comme dans l'histoire vraie qu'elle est enfin qu'elle a été. Un très bon film et ma note seront de 9/10