Encore un film où Dupontel joue un ténébreux taiseux mais déterminé, aux prises avec une machination qui peut lui coûter sa vie et sa famille. Le souci, c'est que c'est tourné comme un (bon) téléfilm TF1, qu'on a du mal à croire en un Dupontel truffé de balles mais qui enchaîne les figures de Parkour et que les personnages sont aussi crédibles qu'une audition de . Pour essayer de tirer son épingle du jeu, Eric Valette a essayé de mettre un peu d'action là dedans, à coups de courses poursuites, d'émeutes carcérales et de prises d'otages en tout genre.
Sauf que rien ne tient vraiment debout, tout est trop facile, les réactions de la plupart des personnages sont parachutées... Sergi Lopez n'a qu'un trop petit rôle, Alice Taglioni rame un peu, on comprend pourquoi on n'a jamais vraiment donné de premier rôle à Zinedine Soualem et au bout d'un moment, le visage fermé de Duponel finit par agacer (comme un air de "Convoyeur" et de "Chrysalis" dans le jeu)... Quant à Stéphane Debac, le grand méchant du jour, il n'est absolument à aucun moment crédible dans son rôle de psychopathe. Comme s'il suffisait de faire une raie sur le coté à quelqu'un et lui filer un petit pull à nouer sur ses épaules pour en faire un psychopathe pervers (encore que, en voyant les meetings UMP, on puisse se demander).
C'est raté messieurs-dames. Merci mais non merci.