Chaque année nous avons le droit à notre petit film « d’horreur » de la sélection. Certes le genre est large (on a eu droit à The Nest, The Lighthouse ou encore Ça – autant de films que les styles sont différents -) mais il est toujours agréable de voir l’éclectisme de la sélection officielle chaque année. Cette année, c’est La proie d’une ombre qui fait grandement envie. Un film d’horreur aux routes sinueuses jouant avec nos nerfs dans un labyrinthe autant au sens propre qu’au sens figuré… ou pas.
Beth est une femme meurtrie après que son mari se soit inexplicablement tiré une balle dans la tête au beau milieu du lac à côté de leur maison. Une mort brutale qu’elle essaie tant bien que mal de surmonter avec difficulté. Alors que ses nuits se résument à des cauchemars constants, elle sent que quelque chose ne va pas dans cette maison. Une présence semble semer le trouble alors qu’elle commence à faire les cartons pour déménager et quitter cet endroit. La curiosité la pique au vif et elle décide de fouiller dans les affaires de son mari dans lesquelles elle va découvrir de sombres secrets.
Qu’est-ce qui justifie un suicide aussi violent alors que ça fait quatorze ans que l’on pense vivre un mariage heureux et épanoui ? Une question qui hante Beth, qui tente tant bien que mal de reprendre sa vie en continuant son travail de professeure la journée. Mais une fois la nuit tombée, la maison où elle a partagé tant de souvenirs avec son défunt mari se transforme en labyrinthe où les portes claquent, la radio se met en route à tout moment et où le jardin et le lac sont des terrains d’apparitions étranges. C’est sans compter sur cette étrange voix qui ne cesse de l’appeler. Beth est persuadée, son mari est toujours présent.
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