Troisième film de Sturges que je vois et je n'adhère toujours pas. Je continuerai à parcourir sa filmographie qui reste intéressante sur papier, mais j'avoue que je suis tenté de généraliser en affirmant que Sturges fait partie de ces réalisateurs qui ne me font rien. Bon d'accord, ce ne sont que trois films sur les 40 qu'il a pu réaliser, mais c'était quand même ses plus connus : The Great Escape et The Magnificient Seven;
La proie des vautours m'a ennuyé car il ne s epasse pas grand chose. C'est bien gentil ces discours anti guerre, mais c'est pas nouveau, et il n'y a pas beaucoup de scènes très palpitante. Ce qui m'ennuie chez Sturges, c'est qu'il est incapable de filmer des gens qui parlent. Ou alors il n'a pas de bons dialoguistes. Toujours est-il que quand ses personnages s'assoient pour discuter, mon attention s'envole vers d'autres cieux. De temps à autres je m'y raccroche, j'y trouve quelques données intéressantes, ou bien une scène d'action me ramène d'elle même au film... Il y a aussi trop de personnages dans cette histoire (comme dans les deux autres que j'ai vues), ils sont bien intéressants, mais pas assez exploité.
La mise en scène ne m'a pas braucoup ébloui. Seuls quelques scènes d'action m'ont plu, mais même là j'y ai trouvé trop de redondance d'une scène à l'autre. Les acteurs sont cools, et je suis toujours content de retrouver mon 'peau rouge' préféré (Charles Bronson bien sûr). J'avais peur que Sinatra ne soit pas convainquant, et finalement ça a été.
Bref, La proie des vautours manque singulièrement de peps.