Le docteur Frankenstein, ici beau, fringuant et orgueilleux, incarné par un Sting tout jeune en 1985, crée une magnifique jeune femme destinée d’abord à accompagner son célèbre premier hominien artificiel, raide et couturé, avant de préférer se la garder pour lui. Le monstre malheureux, frustré et en exil, tente de se reconstruite en travaillant dans un cirque avec un nain qui deviendra son ami et mentor. Mais le lien mental entre les deux créatures nous promettent que l’histoire ne s’arrêtera pas là.
Voici une version alternative et fantaisiste de La fiancée de Frankenstein donnant lieu à un naïf et agréable conte romantique et d’horreur destiné à la jeunesse, aux comédiens peu crédibles, mais au développement suffisamment sympathique pour nous balader 1h50 dans l’aventure sombre et joyeuse, et les sourires indulgents.