Il n'y a sans doute pas grand chose à sauver dans ce long-métrage de Pierre-Alain Jolivet. Si sa distribution comme Karin Schubert, magnifique en jouant avec De Funés et Montand chez Gerard Oury. A l'évidence cette actrice déchu tombera ensuite dans la pornographie à l'aube de sa quarantaine et quel dommage. Amidou brille dans cette interprétation froide et sobre du mac. Il illuminera le cinéma de William Friedkin quelques années plus tard ( notamment Sorcerer: chef d'oeuvre maudit!).
Le début est incompréhensible, il a surtout bénéficier d'un mauvais montage et d'un catastrophique découpage technique.
Il ne se passe rien, manque de fluidité et de cohérence dans le récit par l'absence de fil conducteur narratif. Très malmené, on a le droit a des scènes sado-masochiste sur plus de trois-quart d'heure. Malgré un éclairage et une photographie super, elle ne peut sauver la punition du naufrage. Rien de très choquant dans des scènes assez soft de nos jours. Beaucoup de bonne intention mais de la punition, il n'y a que du vide et à la fin du film on se dit tout ça pour ça.