La Rafle est un film indispensable et contribue au devoir de mémoire.
Il est également bouleversant, notamment grâce aux petites gueules d'anges, mais aussi à une Mélanie Laurent émouvante, qui crève l'écran et qui est troublante de justesse et de sincérité.
On peut en revanche regretter une réalisation trop passive de Rose Bosch : le long métrage est uniquement illustratif, ce qui alourdit le propos et le fait lorgner dans le mélodrame.
La scène finale (retrouvailles entre Nono et M.Laurent), quant à elle, va à l'encontre de l'objectif de la réalisatrice : elle veut qu'on se "souvienne", mais fait passer son film pour un "mauvais rêve" qu'on doit vite oublier.
Beaucoup de sentiments, mais aussi quelques maladresses : La Rafle avait pourtant tous les ingrédients pour être un très bon film.