Boule rageante
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le 14 août 2015
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Un boxeur en pleine gloire est mis en garde par sa femme qui pressent sa chute prochaine.
Elle meurt, tué par les sbires (forcément un peu cons) de l'ennemi (un étranger, ici Mexicain).
Notre héros ne pense plus qu'à une chose : la vengeance.
Comme sa femme ne devait pas claquer pour rien, on réalise qu'elle avait raison : il chute, quittant sa demeure de 35 chambres, abandonnant ses 106 rolexs pour un minable appartement (on se demande ce qu'il a foutu de l'argent de la vente).
Il ne peut plus voir sa fille, qui est évidemment très maline et mature pour une gamine de son âge.
Mais il est sauvé, dans tout ce merdier, par la figure, si originale, de l'homme solitaire devenu sage après avoir vécu ses moments de gloire.
On le voit s'entraîner, s'améliorer, jusqu'au combat final contre Escobar, le méchant.
Il y a tant de poncifs dans ce film que j'aurai du mal à tous les énoncer. Il ne s'agit pas d'un film de boxe, mais d'un mauvais mélodrame, dans lequel le protagoniste subit de multiples malheurs, probablement pour maintenir l'intérêt du spectateur.
Sur le ring, Fuqua choisi de filmer souvent en plans très serrés (voir parfois subjectifs) sans doute pour accroître l'immersion du spectateur ; mais puisque le réal est incapable de faire une mise au point correcte, cela devient juste incompréhensible.
En fait, le combat final, censé porter la tension à son maximum, suit la même logique le film : un héros qui chute, chute, chute et qui s'en sort au dernier moment, à la surprise générale.
Sauf que non.
Créée
le 6 août 2015
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