Boule rageante
On ne va pas se mentir, j'ai honte du titre. Certes, c'est une référence qui prend tout son sens ici, mais qu'est-ce que c'est moche et indélicat. Pire encore, les internautes qui commentent leurs...
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le 14 août 2015
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5
Tout d’abord à la sortie de la vision de cette rage au ventre, on est forcé de soulever plusieurs points ultra positifs . Le premier de ces gros points c’est d’abord la performance encore une fois habité et hors norme de Gyllenhaal, qui non seulement arrive à nous époustoufler de part sa musculature ( grand nombre de personne dans la salle, moi compris, restons ébahi par une telle carrure prise expressément pour le film, à raison de 9 mois d’entrainement intensif plus de 4 heures par jours ) qui lui permet d’imposer une montagne extérieur dense et solide pour mieux nous délivrer son versant sombre, rugueux, profond, sensible, totalement à fleur de peau. C’est pour moi LA réussite première de ce film qui nécessite dans un genre aussi balisé que peut être le film de boxe, un acteur qui se doit de sortir du film pour littéralement ETRE le film ( je repense à The fighter tenant sur l’excellent Christian Bale, ou Raging bull avec Robert de Niro transcendant ). Pour ma part Gyllenhaal représente le film, et c’est d’ailleurs peut-être ça qui sauve le film de l’énième redit.
Parce que lorsque l’on parle de terrain balisé, La rage au ventre vous y plonge en plein dans son cœur, Le scénario est probablement beaucoup trop académique et linéaire. Aucun élément de l’histoire à quelques rare exceptions ne vous apparaîtrons comme non-su avant le visionnage. Et la remonter du boxeur sur le ring se fait trop poussive et Fuqua a tendance à en forcer un peu trop le trait, ce qui notamment pour le combat final, grâce aux speakers, se doit de plus m’agacer et m’extirper du moment, qu’au contraire mis faire plonger à corps perdu. Dommage lorsque l’on sait à quel point le film a des qualités toutes plus ou moins bien exploités.
L’idée principale du film tourne autour de quelques chose finalement de peu abordé par les boxeur cinéphile de notre génération: Le symbole de la filiation entre une mère-fille et Jake ( je précise mère car pour le boxeur sa propre femme est un peu comme une mère ) Un point au demeurés semblable à beaucoup de drame commun. Mais qui mis en exergue ici donne toute l’intensité et la détermination d’un homme, à reconquérir, au fond avec la rage au ventre, ce qui lui manque le plus, le plus beau des coups, celui du cœur. L’amour pour sa fille. Un véritable chemin de croix que nous dépeint très honnêtement le film, nous faisant parfaitement ressentir le mal-être et l’horreur de tout ce qui arrive à notre boxeur. On se prend des coups mais hors du ring. C’est ici que le film à le plus de sens et ou le rapport entre le ring-vie et Jake-fille fonctionne le mieux, ou la cohérence du film trouve son point d’orgue. Des moments très fort sont disséminés tout du long du métrage.
Quelques mots sur la réalisation de Fuqua, qui alterne beau effet de mis en scène, symbolique fort et touchant, avec en contrepartie ces travers de réalisations qui sont à mon gout trop clipesque. Pour autant les combats sont filmé d’une manière très intéressante avec une envie de mettre le spectateur dans le réel avec beaucoup d’effet TV qui nous amplifie le réalisme avec lequel les coups sont portés. Pour les autres acteurs: Rachel Mcadams fait un excellent travail, contrairement à Forest Witheker qui m’a semblé littéralement en roue libre, et qui bénéficie des plus mauvais moment du film, coupant quelques fois le rythme. Dommage.
**
**
Créée
le 4 août 2015
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