Ronnie, Ronnie, tu sais que je t'aime presque, j'ai même fait la déclaration de cet amour honteux sous je ne sais quelle critique d'un de tes films (probablement surnoté sans vergogne), je viens d'ailleurs, grâce à cette Rançon qui sert donc finalement à quelque chose, de te dédier un top 15 et j'y remarque combien généreusement je te note, hors exceptions Dan Brownesques impardonnables...
Tâcheron tu restes, certes, et ce n'est pas facile de te voir faire des merveilles, mais tâcheron honnête, qui sait normalement raconter et filmer une histoire selon les critères minimum d'acceptation (et en pardonnant aux musiques envahissantes, comme ce bon Surestimé me le rappelle à l'instant....).
Et bien ici, non, désolé, mon chou, tu chies dans tes chaussures et c'est cher payé pour un gros navet qui ne te méritait pas.
Je veux bien que tous les films d'enlèvement ne soient pas écrits et filmés avec le génie d'"Entre le ciel et l'enfer", mon bichon, mais tout de même faut essayer de faire semblant de t'intéresser à ton histoire. Mélou est un sale con... euh, je veux dire, un businessman brillant qui s'est fait tout seul et nage dans le fric. Il a un fils immonde qu'il a eu avec cette hommasse de Rene Russo entre deux armes fatales et l'affreux jojo se fait kidnapper.
Le méchant, on sait qui c'est dès que son nom apparait au générique, enfin, si on a déjà vu des films de la fin des années 90 avec Gary Sinise, mais c'est pas grave, il y a tout de même un faux suspense....
En même temps, après, il n'y a plus rien, l'histoire se liquéfie comme rarement, la fin est aussi ridicule qu'ignoble et Mélou nous prouve qu'il faut pas faire chier sa famille, c'est un privilège qu'il paye assez cher pour pouvoir se le réserver...
Mais bon, je continue à te supporter malgré cette purge mon bon Ronnie, ne serait ce que pour nous avoir débarrassé en passant derrière la caméra de ton abominable faciès de rouquin albinos, et contre ça, même l'ignoble Tom Hanks ne peut pas lutter...