Allez 8, je me lâche, je suis tout foufou, je laisse parler mes pulsions.
Le film a un côté mal branlé, un peu artisanal, mais je ne sais pas je le trouve charmant.
C'est pas du propre bien réglé, c'est pas du Habitat, mais un meuble ancien, travaillé à la main, avec une âme. Comme les décors du film. L'Ouest américain est super bien retranscrit, on a envie de toucher le moindre objet de la vie quotidienne. Putain, vlà que je fais du Torpenn moi, ça doit être la fièvre.

Paradoxalement, le film est d'une modernité étonnante, préfigurant les westerns écolo-mystico-proindien de la fin des années 60.

L'attaque indienne du fort est un modèle du genre. Les dialogues ne manquent pas de piquant et les traits d'humour font mouche.

Si j'ajoute la Chevauchée des bannis (que je ne cesse ici de recommander), j'ai décidément bien envie de fouiller un peu plus du côté d'André De Toth.


PS : Rien à voir (enfin si un peu, ça parle d'Indiens), mais écoutez The Nights de Lee Hazlewood.
Pruneau
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Westerns d'Indiens, Westerns de pionniers et Westerns de cavalerie

Créée

le 28 déc. 2011

Critique lue 1.1K fois

20 j'aime

2 commentaires

Pruneau

Écrit par

Critique lue 1.1K fois

20
2

D'autres avis sur La Rivière de nos amours

La Rivière de nos amours
Torpenn
7

Que le grand Kirk me troque !

Un ancien tueur d'indien, qui les connait donc mieux que personne, se retrouve chez les Sioux après la guerre de sécession pour faire traverser leur territoire à un convoi qui attend dans un fort...

le 28 déc. 2011

29 j'aime

36

La Rivière de nos amours
Pruneau
8

Trois francs, six Sioux

Allez 8, je me lâche, je suis tout foufou, je laisse parler mes pulsions. Le film a un côté mal branlé, un peu artisanal, mais je ne sais pas je le trouve charmant. C'est pas du propre bien réglé,...

le 28 déc. 2011

20 j'aime

2

La Rivière de nos amours
JeanG55
8

La rivière de nos amours

S'il me fallait résumer "La rivière de nos amours", je partirais de la scène où Johnny Hawks (Kirk Douglas) refuse poliment l'alléchante proposition de mariage d'une veuve (Diana Douglas, son épouse...

le 22 août 2021

10 j'aime

6

Du même critique

Django Unchained
Pruneau
5

Amour chaînes

En se concentrant purement sur une exégèse westernienne du film, on va dire qu'il y a trois inspirations différentes. La première se place dans la tradition assez classique du western. On est au...

le 22 janv. 2013

72 j'aime

8

Winchester 73
Pruneau
9

C'est bath Mann

Un Anthony Mann avec James Stewart, rien de plus classique. Sauf que le personnage principal est une winchester 73. Carabine à 15 coups, surnommée "the gun that won the west », elle attire à elle...

le 26 janv. 2011

51 j'aime

15

L'Intruse
Pruneau
8

Les moissons du fiel

City Girl démontre par le sublime que les bouseux sont des dégénérés. Alors oui, c'est pas un scoop, mais c'est toujours bien de rappeler quelques vérités dans ce bas monde. Lecture toute subjective...

le 11 déc. 2010

48 j'aime

20