La Galice jusqu'à l'hallali
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
79 j'aime
4
La ville de Yanjiao n'est séparée de Beijing que par une rivière. Durant la crise sanitaire, interdiction était faite aux habitants de cette cité-dortoir de se rendre dans la capitale où la plupart travaillait. L'héroïne du film de Ma Xue, Yang Fan, est, quant à elle, une ménagère parfaite dont la vie va être bouleversée, à cette période si particulière de l'histoire du XXIe siècle. C'est tout du moins l'une des seules choses que l'on comprend dans La rivière des sens, très chiche en dialogues et en explications, qui passe parfois sous un format d'image de smartphone, sans raison apparente, sans compter un monologue en anglais, poétique, cela va sans dire, récité par une fillette qui pourrait être ..., à moins que non. Pour le reste, c'est une répétition presque ininterrompue d'extases sexuelles, en solo, en duo et, peut-être, si vous êtes sage, en trio. Pourquoi ce désir si brûlant enflamme t-il Yang Fan et ses partenaires ? Peut-être une réponse épidermique aux injonctions des autorités, diffusées par hauts parleurs, de rester chez soi et de ne surtout pas tenter de se rendre à Beijing. L'épidémie érotique qui prend son essor sous nos yeux hagards ne suscite hélas aucune espèce d'émotion, à partir du moment où le film, qui ressemble souvent à un essai expérimental redondant au bout d'une dizaine de minutes, n'a rien à offrir d'autre, ou presque, qu'une histoire qui ne cesse de se mordre la queue, si l'on osait cette périphrase douteuse. D'ailleurs, c'est fait.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste 2025 en avant-premières
Créée
le 23 nov. 2024
Critique lue 42 fois
2 j'aime
Du même critique
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
79 j'aime
4
Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...
le 25 août 2021
79 j'aime
5
Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...
le 25 sept. 2021
72 j'aime
13