Plusieurs années après l'échec immérité de La Fille de Ryan (peut-être son plus beau film) le grand David Lean nous revient avec un ultime film sur les Indes Britanniques ; ha c'était le bon vieux temps mes amis... non je déconne soyons plus sérieux et revenons au film.
Lean c'est un réalisateur dont j'adore certains films (comme Le Docteur Jivago) mais aussi dont certains chefs-d’œuvre m'ont ennuyé (Lawrence d'Arabie mais il faudrait que je le revois) ici avec La Route des Indes il livre un très beau film mais pas le meilleur de lui-même, pour un film se déroulant dans les Indes on regrette le classicisme de la mise en scène (rappelant presque le style de certains feuilletons historiques des années 80) et que Lean n'ait pas davantage joué sur le mystère des Indes (je pense à cette séquence où la jeune Anglaise se ballade seule dans la nature indienne, cette séquence à quelque chose de plus poétique) mais c'est un film intéressant qui nous montre bien le rapport des classes et des nations, les Britanniques restant coincer dans leur culture et n'ayant pas une once de curiosité pour le pays qu'ils colonisent.
Le scénario est intelligent, le film est beau, les acteurs sont excellents et plusieurs scènes sont vraiment prenantes cependant on ne peut s'empêcher de ressentir durant tout le film le manque du petit plus qui aurait fait de La Route des Indes un véritable chef-d’œuvre.