Le domaine des dieux
Ouch, quand un metteur en scène qui n'est clairement pas fait pour tâte de la comédie ça fait mal ! La comédie est surement le genre le plus difficile, traiter ça à la légère ça ne pardonne...
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le 20 janv. 2021
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Pour relancer le tourisme en France, l'entrepreneur en publicité Martel (Pierre Fresnay) organise une caravane le long de la fameuse route Napoléon qu'emprunta Napoléon lorsqu'il s'échappa de l'ïle d'Elbe.
Dans un esprit satirique, Jean Delannoy filme un grand barnum activé par un publiciste sans beaucoup d'éthique et volontiers cynique. Fresnay est parfois à la limite du cabotinage pour imposer ce personnage déterminé qui n'hésite pas à circonvenir les commerçants et notables d'un bourg du Sud, où Napoléon n'a jamais mis les pieds, pour un faire un village-étape de l'Empereur. C'est le coeur d'une comédie qui prend des accents provençaux et, comme chez Pagnol, seul l'instituteur semble raison garder.
Il y avait dans ce sujet qui dénonce la publicité à outrance et la sur-médiatisation matière à réflexion et à comédie acerbe; mais la réalisation de Delannoy n'a pas beaucoup de sens comique ni d'idées -à part celle, hélas pas exploitée, où Martel semble, dans ses tribulations, se prendre pour Napoléon. Le personnage de Fresnay est plutôt démonstratif et discoureur, là où on pouvait espérer davantage de finesse tant la charge est évidente.
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il y a 4 jours
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