La Rue chaude (Walk on the Wild Side), est un film réalisé par Edward Dmytryk, écrit par John Fante, Edmund Morris, avec la collaboration de Raphaël Hayes et Ben Hecht tiré du roman homonyme de Nelson Algren (un écrivain américain juif et communiste)... qui met en scéne après la grande dépression, un jeune texan nommé Dove Linkhorn (excellent Laurence Harvey) qui tente de retrouver sa ex petite amie, Hallie Gérard (jouée par une superbe Capucine alias Germaine Lefèbvre vue précédemment dans Le Grand Sam (North to Alaska) d’Henry Hathaway), sur son chemin, il croise Kitty Twist (jouée par Jane Fonda) une jeune femme délurée qui va voler dans un restaurant ou Dove sera engagé par la propriétaire (jouée par Anne Baxter), une femme seule prénommé Teresina... avant de retrouver dans la Nouvelle-Orléans, sa ex petite amie dans une maison close tenue par une certaine Jo Courtney (excellente Barbara Stanwyck) une femme troublante (surement lesbienne) dont le mari (joué par Karl Swenson) a perdue ses jambes dans un accident (le rendant impuissant)... qui est secondée par Oliver (joué par Richard Rust) un mac avec lequel, elle dirige d'une main de fer ses pensionnaires...
Après un superbe générique créé par Saul Bass ou on on suit un chat errant sur une excellente musique composée par Elmer Bernstein... le cinéaste de Warlock, signe l'un de ses plus beaux films... un mélodrame a la Tennessee Williams sublimé par une distribution quasi féminine en or...