Un peu trop manichéen, un peu trop surjoué, un poil pas assez surréaliste pour une fois. Le film dépeint une Vienne de l'après première guerre complètement gangrénés par la misère, où les femmes se prostituent pour faire vivre leurs familles, et les maris et pères préfèrent détourner le regard par gêne et couardise.
C'est engagé, le film a d'ailleurs été censuré à sa sortie, alors qu'il nous paraît bien sage actuellement, mais sa choralité gêne la narration : trop de personnages, trop de situations, de la précipitation pour clore les deux intrigues principales. Le film dure plus de 140 minutes pourtant.
On arrive au bout en soupirant de soulagement. Reste Greta Garbot dans l'un de ses premiers rôles. Et peut-être, dit la légende, Marlène Dietrich dans une figuration hâtive ...