Dommage cette sonorisation...
Chaplin, cela faisait un petit temps que je ne m'étais plus replongé face à ce grand monsieur qui a marqué le cinéma. La Ruée vers l'or était un film que je voulais voir depuis un bon petit temps déjà. Classique parmi les classiques, cette oeuvre rallie de nombreux cinéphiles vers un même sens, celui du chef-d'oeuvre.
Plusieurs versions existent de ce film. L'un dure 1h30 tandis qu'une autre de 1942 fut sonorisée par Chaplin lui même pour dépasser de peu les 60 minutes. C'est "malheureusement" cette dernière version qui m'a été donné l'occasion de voir. La sonorisation néglige à mon sens la qualité de ce film. Drôle de choix qu'effectué par Chaplin.
Qu'importe, j'ai tenté de me concentrer sur les différents gags proposés. La mise en route est un rien difficile, due certainement aussi à ce son auquel je ne m'attendais pas. Il faut reconnaître d'énormes qualités à ce film. Des situations ou des gags qui ne vieillissent décidément pas et qui marquent encore aujourd'hui les esprits. Bon nombre d'artistes ont été inspirés par Chaplin et pas seulement le cinéma. Par exemple, Morris a repris l'une ou l'autre des séquences pour sa BD Lucky Luke.
Il est évident que LA séquence marquante est celle de la danse avec les petits pains dans le rêve de Charlot. Chaplin raconte à travers son film l'envie de bon nombre de prospecteurs de se débarrasser d'une vie de misère pour connaître la fortune. La fièvre de l'or gagnait tout le monde et certains n'en revenaient jamais tant les dangers étaient grands.
L'autre séquence excellente est celle de la maison au bord de la falaise qui se situe à la fin du film. La Ruée vers l'or n'est peut-être pas le meilleur film de Chaplin, mais il demeure d'une qualité indéniable. Je pense même que je l'apprécierais encore plus sans ce son, si un jour il m'est donné la chance de le voir.