Un boxeur quitte le ring avant un combat sans raison apparente. Sa fiancée s'inquiète, le père de celle-ci le traite de couard et ne veut plus le voir. Sur ce, il s'engage pour faire la guerre en Corée. Le film traîne une mauvaise réputation, celle d'être le moins bon de Walsh. A vrai dire, c'est le scénario qui est inepte. Tout y est affaire de traumatisme d'enfance lourdement signifiant. La Corée est traitée en 10 minutes chrono : quelques escarmouches et hop, notre homme devient un héros. Mais pas aux yeux de son futur beau-père, CQFD. Oui, c'est loin d'être un chef d'oeuvre mais Walsh montre par endroits qui est Raoul. Des séquences dansées avec la talentueuse Leslie Caron (sur le plan chorégraphique parce que pour ses dons d'actrice, ils sont sujet à caution). Un peu de l'atmosphère canaille de La Nouvelle-Orléans, aussi. Enfin, et surtout, c'est l'occasion de voir un Louis Armstrong au sommet de sa forme, jouant, chantant et jouant de la trompette. Rien que pour sa prestation, le mérite d'être vu.