Entre Le Boucher et Juste avant la nuit, un Chabrol très mineur et même à moitié raté. Critique de la bourgeoisie trop manichéenne, scénario insuffisant, fin bâclée et insatisfaisante. Les acteurs font ce qu’ils peuvent. Stéphane Audran a l’air empêtrée dans ce rôle de femme trop parfaite, Jean-Pierre Cassel tout autant dans celui d’un personnage trop cynique, Bouquet encore plus dans la peau d’un notable que rien n’étouffe et Catherine Rouvel dans celle d’une garce sans cervelle qui passe son temps à montrer ses seins on se demande bien pourquoi… Enfin, Jean-Claude Drouot, tout juste sorti de Thierry la Fronde était loin de l’immense comédien qu’il allait devenir. Il marque pourtant les esprits par la séquence initiale et celle finale, deux passages de violence qui entourent le film et le valorisent un peu. La morale : il n’y a que la violence pour faire échec aux salauds... on n'est pas obligé d'être d'accord !