Alors qu'une troupe de théâtre s'apprête à se démanteler, les acteurs sont sauvés par un comte. Celui-ci joue les mécènes et les invite à séjourner dans son château, sur une île irlandaise reculée. Le comte révélera son amour à l'une des actrices, tandis qu'un maniaque commence à décapiter la troupe (!).
Vous vous attendiez à du giallo, ou à un whodunit ludique ? Passer votre chemin.
"La sanguisuga conduce la danza" est un beau navet parfaitement ennuyeux. C'est mal joué, mal dialogué, filmé très platement. Il ne se passe pas grand chose durant les 50 premières minutes (rappel : le film dure 1h25...). Si ce n'est des parties de jambe en l'air totalement gratuites, mais là encore mal filmées et expédiées en quelques secondes. J'ai vraiment eu l'impression de regarder un film X de l'époque sans vraie scène de sexe.
Les meurtres déboulent donc dans la dernière demi-heure. Sauf qu'ils sont tous en hors champ, et que leur traitement n'a rien de logique (certains personnages s'enfoncent dans la crise de nerfs, d'autre demeurent complètement placides). Et Alfredo Rizzo est incapable d'injecter le moindre suspens. Se contentant notamment de balancer une scène de discussion où la police donne toute l'explication finale, comme ça, histoire de boucler le film. Parce que la dramaturgie peut aller se faire voir !
Je passe sur la technique douteuse. Telles qu'un montage grossier. Ou l'utilisation de stocks shots en noir & blanc... dans un film en couleur. Question fumisterie on atteint un certain niveau.
Ne perdez pas votre temps.