Une dizaine d'années avant la fin du XIXe siècle, mineurs et ouvriers métallurgistes d'une petite ville tchèque décident de faire grève pour améliorer leurs conditions de travail. Lion d'or au Festival de Venise, le troisième film de Karel Stekly prend prétexte de l'autoritarisme austro-hongrois pour glorifier le nationalisme tchécoslovaque et le communisme face au capitalisme. Entre propagande à la soviétique et parfois expressionnisme allemand, le film ne manque pas d'atouts du point de vue de la mise en scène. Sa narration est moins percutante, comme coincée entre le récit collectif et les échappées vers des destins individuels. Son style heurté et elliptique lui donne un certain cachet mais brouille le message.

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le 22 déc. 2016

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