La Stratégie de la poussette par cityhunternicky
La Stratégie de la poussette nous raconte comment un homme essaye de reconquérir son ex avec un bébé.
Bon, comédie française oblige, il faut vouloir se taper du cliché ! Et ça, on s’en tape du cliché ! Car à aucun moment le scénario n’arrive à se détacher des idées basiques et préconçues sur la paternité, les hommes et les bébés et les réactions des femmes face aux bébés. Quelle joie de constater que ce manque d’imagination dure de bout en bout pour rendre les scènes longues et déprimantes. Et pourtant c’est avec stupéfaction que j’ai entendu des gens rire dans la salle. Peut être la déprime du 2 janvier qui sait…
Car bien entendu l’humour est trop rare. Par deux reprises cependant il m’a atteint, et ce fut le seul soulagement du film. C’est avec consternation que les autres blagues ont été accueillies, à la fois prévisibles et pas du tout drôles. On ne peut pas compter sur le scénario ou la romance pour remonter le tout. Cliché amène prévisibilité, et ennui. Quand à la romance, on y croit pas une seconde. Que ce soit au départ ou à l’arrivée. Ça manque de fantaisie, de complicité, de regards, d’émotion…
Je pourrai être vache en parlant des comédiens. Peu de professionnels aguerris malheureusement. Camelia Jordana, la mère de l’enfant me fut immédiatement insupportable, par le jargon ou le personnage. Charlotte Le Bon est au final assez inutile, et pas très amoureuse, d’où un questionnement sur son renversement. Quand à Raphaël Personnaz, il joue parfaitement les clichés, mais son personnage reste malheureusement ni intéressant ni crédible pour qu’on continue à s’y intéresser. Seules certaines musiques seront à retenir, mais pas pour leur présence dans le film.
En plus de ses mauvais clichés, la stratégie de la poussette est nul, avec de mauvais acteurs et aucune alchimie. 2 sourires.