Si l'on excepte l'abandon de l'univers carcéral, peu de changements pour ce troisième volet qui reprend les mêmes ingrédients que précédemment, où les hommes sont tous des pourritures intégrales avides de sexe et de violence et où les femmes sont soit des victimes, soit des pouffiasses aussi cruelles que la gent masculine.

Shunya Ito dirige Meiko Kaji pour la troisième fois dans son rôle mythique de Sasori, ici plus active que dans le second volet, animal meurtri et revanchard qui va cependant laisser entrevoir une étincelle de vie au contact d'une jeune femme à qui la vie n'aura pas fait de cadeau.

D'avantage que le scénario, vite agaçant à force d'enchainer les séquences choc, c'est bien évidemment les rapports entre Scorpion et la jeune femme aux allumettes qui donnent un intérêt à "La tanière de la bête", tout comme la mise en scène de Ito, peut-être moins expérimentale que précédemment mais touchant parfois au sublime, imposant, au détour d'une poignée de scènettes, une mélancolie, une tristesse infinie qui rendent cet opus mineur intéressant.

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le 22 juil. 2013

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Gand-Alf

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