Wonder bras
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Avec Sasori, on est toujours dans le paradoxe : du film d'exploitation avec des plans nichons racoleurs qui dénoncent pourtant les exactions envers la condition féminine. C'est donc la foire à l'inceste, la prostitution, l'avortement imposé, le tabassage par les flics (avec des kendoka !) ou les yakuza (avec viol au club de golf !), etc. Meiko Kaji est impériale dans son rôle de vengeresse mutique, offrant son perforant regard d'acier à tous ses opposants. La dernière partie évolue de manière surprenante, avec cette fuite dans les égouts, puis la persécution acharnée avec laquelle elle détruit psychologiquement la yak' pour cause de trahison de son sexe. La réalisation est toujours aussi étonnante, avec des effets de style de ouf (le passage stroboscope dans la boite de nuit) qui tirent vers l'horreur (Sasori qui frotte ses menottes contre la tombe) voire le mystique (la pluie d'allumettes) à plusieurs reprises. C'est tout de même marrant qu'il faille aller chercher dans le ciné japonais des 70's pour trouver de telles bouffées de fraicheur.
Créée
le 20 oct. 2019
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