Leur survie dépend de la récolte "éphémère" d'un îlot sur le fleuve Inguri.
Une culture de Maïs pour subvenir aux besoins d'une jeune fille et de son grand-père.
Mais avant d'évoquer quelconques économies, c'est tout un travail qui doit être accompli : entrons dans un monde où bâtir un toit, construire une cabane, retourner la terre et là laisser respirer pour y semer des graines est un véritable défi. Car tout cela est en proie aux intempéries, de nature climatiques et sociales..
Sur ces petits îlots, la Terre appartient encore à elle-même.. Il est possible d'y cultiver son petit quelque chose, mais à quel prix ?
Sujet aux cycles de la vie et de la mort, les figures symboliques y jouent de belles métaphores..
Les conversations sont rares et c'est avec plaisir qu'elles m'ont parues secondaires, face à la beauté visuelle et auditive de Dame Nature.
Ici, c'est l'attention qui est soutenue : le ressenti est au premier plan et il est fourni par l'ensemble des informations de nos différents sens.
Discuter d'un tel film en famille profite à tous. Chacun ayant perçu des choses différentes, ayant ses propres émotions et parcours personnels. Cette oeuvre prenait divers sens, à mesure que l'on partageait nos pensées..
Ce long métrage mène dans un endroit où les bruits de la Nature suffisent à parler aux agriculteurs. Plein d'espoirs et de volontés, ils utilisent encore le potentiel de la Terre à bon escient.
Entre la Georgie et l’Abkhazie, le fleuve Inguri nous invite à voyager à travers terre et vie, eau et renaissance de toute chose.