Encore raté !
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Du cinéma de genre, de l’action pure, un huis clos, un western rural… La Terre et le Sang est un peu de tout ça. Un film complet en somme. Il démarre pourtant comme un film de braquage tout ce qu’il y a de plus conventionnel (et un peu facile, convenons-en). Mais Julien Leclercq réussit par la suite la synthèse du meilleur du cinéma d’action français et américain et livre un film nerveux, taiseux, redoutable.
Soulignons d’emblée l’influence des acteurs dans cette réussite. La caméra de Julien Leclercq filme souvent Sami Bouajila et Eriq Ebouaney en gros plan : leur regard, leur visage fermé, leur stature, fait le reste. Dans la Terre et le Sang, les scènes d’action ne s’arrêtent que lorsque la chasse à l’homme commence. Dans ce grand jeu de massacre, servi habilement par la réalisation de Julien Leclercq, le décor tient une importance prépondérante : le côté rural en plus, on pense à Nid de Guêpes (2002) pour l’aspect huis-clos du projet. Les scènes dans la forêt confèrent enfin au film une ambiance western renforcé par le jeu, très physique, des acteurs principaux.
En une heure vingt seulement, la Terre et le Sang va à l’essentiel : brut, intense, d’une beauté froide, le dernier Julien Leclercq est une réussite. On en redemande !
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Créée
le 22 avr. 2020
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2 j'aime
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