Ali, un trentenaire de banlieue, vivote grâce à des p’tits jobs alimentaires et vit encore chez sa mère. Jusqu’au jour où, par accident, il se retrouve propulsé dans l’espace à bord de l’ISS…
Sorti dans l’indifférence la plus totale pendant l’été 2023, le second film d’Emmanuel Gillibert (Les dents, pipi et au lit - 2018) échoue sur la plateforme de streaming Amazon Prime et c’est tout le malheur qu’on pouvait lui souhaiter.
Dès le début du film, on devine aisément l’absence de budget dans cette production low-cost. Ça dépasse tout ce à quoi je pouvais m'attendre tant le film parvient à ne jamais être drôle
(un humour pour pré-ado où l’on nous explique qu’à cause de la gravité, lorsque l’on est au toilette, quand on chie, ça ne tombe pas, d’où la nécessité d’un aspirateur à merde que l’on se colle au trou de balle)
et donne constamment l'impression d'avoir été réalisé avec une queue de budget. C’est simple, il n’y a rien qui va, de l’écriture à la direction artistique, même les fonds vert sont dégueulasses. Ça pu le manque flagrant de budget (la grotesque reconstitution de Baïkonour avec un pauvre portique de sécurité et deux gugusses slovaques en guise de figurants, l’ahurissante (et abjecte) ascension de la fusée, les décors intérieurs de la navette spatiale aussi cheap qu’un film de fin d’étude, l’apesanteur qui rend les acteurs complètement raides trahis l’utilisation de câbles, …).
La Tête dans les étoiles (2023) parvient brillamment à échouer tout ce qu’il entreprend et ne comptez surtout pas sur le casting pour sauver les meubles, Hakim Jemili (Les SEGPA - 2022) est foutrement mauvais dans son rôle de “berbère de l’espace” face aux insignifiants François-Xavier Demaison & Alice Pol.
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