La Tour par Critique-et-Tac

Du publi-rédactionnel cinématographique financé par EDF.

Sur le papier, l'idée de plonger dans le noir les bâtiments de Science Po Amiens n'était pas lumineuse. Mais c'était sans compter Pierre Soulages qui vient jouer les chefs déco en guest.

C'est la panique à bord quand son outrenoir envoie les curieux dans la tombe.

Tous les futurs dirigeants de la vie amiénoise vont devoir y aller de leur magouille pour sauver leurs cliques et éviter les claques. Enedis ratisse large ! Qu'ils se chauffent au gaz ou au solaire tous les petits chefs, de gauche, de droite, de droite un peu plus à droite et de droite vraiment à droite, vont devoir faire comme les grands, c'est à dire de la merde en usant d'autoritarisme tout en essayant de se faire passer pour des cadors.

Spoiler alert : à la fin c'est Soulages qui gagne quand il dit "le noir devient émetteur de clarté".

C'est clair qu'avec des boloss comme ça, on court pas vers des éclairs de génie.

Guillaume Nicloux, avec beaucoup de vice et tout de même une lueur d'élégance, nous enjoint donc subtilement à payer nos factures et à reconsidérer les centrales à charbon dans une apologie de l'énergie, également violent pamphlet contre les têtes brûlées qui nous font broyer du noir.