La tour infernale infernale

J'avais pas vu un filmaussi RATE et CATASTROPHIQUE du début à la fin.

Le réalisateur Guillaume Nicloux a essayé de raconter un récit choral sans réelle ligne directrice dans une ambiance fantastique/drame social/horreur/post apo mais qui échoue à créer une cohérence.

Le film cherche à parler de communautarisme, de dérives des religions et de la société mais se contente tout simplement de raconter des histoires qui ne se rejoignent jamais.

Les trente premières minutes sont un concentré de nanar qui accumule les faux raccords, l'acting pourri, les dialogues sans queue ni tête. Avant de s'empêtrer dans un récit qui ne cherche pas à se conclure. Surtout que les intrigues (multiples) commencent d'un point A mais n'atteignent pas un point B, C, ou Z sans jamais se finir.

Même un cinéaste du genre aurait proposer une lecture classique, avec un protagoniste à suivre et une fin définitive (même si la fin peut rester ouverte ou ambiguë).

Nicloux propose de la non action en repoussant encore et encore les évènements, sans apporter une montée en tension mais plutôt de la lassitude et de la frustration.

LA TOUR est à éviter. Ca commence comme un nanar mais finit comme un navet.

A préférer, mieux vaut regarder VERMINES