Je n’ai pas lu beaucoup de Stephen King, pour plusieurs points : je n’aime pas spécialement la lecture d’horreur, le peu que j’ai lu je n’aime pas sa façon d’écrire. Me reste les adaptations, certes pas toujours approuvées par l’auteur, mais qui me donne l’occasion de connaître ses œuvres. La tour sombre est une saga à part car elle est estampillée fantasy un style qu’il n’aborde jamais habituellement.
C’est donc sans avoir lu les livres que j’ai courageusement bravé les critiques peu élogieuses.
Soyons franchement ce n’est pas le film de l’année. Même avec une durée de une heure trente, il réussi à avoir quelques longueurs. Certains aspect esthétique sont vraiment mauvais et à force d’être dans le noir on fini parfois à se perdre dans l’action.
N’ayant pas lu le livre, je ne suis pas choquée par les différences de scénario ou d’exploitation des personnages. L’univers esquissé est plutôt bien pensé. Cela donne envie d’en savoir plus.
Roland Deschain (Idris Elba) est un personnage qui m’a beaucoup plu. Sa rencontre avec Jake semble lui redonner l’envie de protéger la tour et redevenir un pistolero. Matthew McConaughey est un homme en noir captivant même si en définitif on ne sait rien de lui et de ses motivations profondes. Le gamin est un bon acteur aussi.
On ne pourra apprécier le film qu’en étant un non lecteur. Sinon, c’est la déconvenue assurée. Et encore, même là, La tour sombre reste un divertissement sympathique, mais vite oublié.
Je ne recommande donc pas ce film pour ceux qui ont lu les livres, passez votre chemin et ne vous faites pas mal inutilement, pour les autres c’est un film sympa mais oubliable.