Jura.
Atmosphère bouseuse et pluvieuse.
Attention je ne parle pas d’une rave party.
Isabelle Huppert est une jeune adulte.
Un peu adolescente (elle écoute du rock british en hautes sockets, donc bon).
Donc : « Une adulescente » (Femmes actuelles).
Avec un sweat sheurte avec écrit « peut-être » dessus.
Peut-être ?
Au début elle confectionne du jus de truite.
Tranquille.
Car elle vit dans un élevage de truites.
Avec son mari : « Galuchat ».
Qui est une « tante qui ne s’assume pas ».
A ça de bécoter un vieux grassouillet près de la rivière.
Hé oui, en 1982 on disait encore tante.
Ils vont au bowling.
Y a Jeanne Moreau avec quelques amis.
Une black chauve fagotée en invendable XXL du Secours Populaire (flash-forward fashion).
Surement une mannequin.
Et des mecs « cadres sup’ » d’une multinationale Tokyoïte.
Tokyoïte c’est drôle à dire.
Comme truite finalement.
Y a un versus entre les deux teams.
Y a de la séduction dans l’air.
Le vieux lui fait des yeux de merlan frit (lol).
Galuchat reste muet comme une carpe (lol bis).
Jeanne Moreau est jalouse.
Mais qu’importe.
Ils vont tous shaker leurs bootys (mais au fond de moi j’ai envie de dire bountys) dans un restau du coin.
Un des playboys demande à Isa de l’accompagner à Tokyo.
Il lui paie le billet & co. elle serait vraiment conne de dire non.
Galuchat est contre mais Isa s’en balec.
La voilà arrivée à la porte d’embarquement de CDG à la dernière minute.
Elle « voulait voir du pays ».
Flash-back au musée d’histoires naturelles.
Ils sont au Japon.
Konnichiwa.
Le playboy veut coucher avec elle (beh oui quand même il a loué une bête²suite et tout) mais elle refuse.
Du coup elle s’accoquine d’un cuisto avec un bandana.
Ils vont clubber.
Isa enlève son écharpe, il fait pareil.
Elle enlève ses shoes, il fait pareil.
Saturday night fiveur.
En fait elle s’appelle Frédérique dans le film.
Frédérique la truite.
Sérieusement…
Elle finit en nuisette du coup le playboy a encore plus envie de la pécho.
Flash-back où elles montrent leurs seins elle et ses copines bouseuses de jeunesse en allumant des bougies dans une grange.
Petit gang de gonzs.
Un autre flash-back où elle fait pareil à un vieil alcoolo bourru à moustache.
Bourru oui.
Elle lui dit qu'elle est enceinte mais que dalle.
Elle jette son brochet empaillé dans la rivière.
Connasse.
A Tokyo elle fait la moue en se faisant couper les cheveux.
Car « tout lui plait ».
Elle devient pote avec une vieille américaine qui a couché dans 12 capitales différentes.
Jamais dans des villes de moins de 500 000 habitants par contre.
Elle visite des trucs à Kyoto pendant que l’autre fait des affaires .
A un moment ils sont à poil l'un sur l'autre mais c’est niet Fredo mange pas de ce pain là.
Hop Galuchat fait des siennes du coup on repasse le portillon de sécurité de l’aéroport en sens inverse.
Dans l’avion elle s’endort sur un vieux japonais.
« J’aurais aimé avoir un père comme vous » lui dit-elle.
A partir de là les voilà grands amis.
Galuchat fait une « TS ».
Pas cool.
Il est tombé dans l’alcool.
D’ailleurs il cache une bouteille de pinard dans sa table de nuit.
Fredo et Jeanne Moreau trainent bras dessus bras dessous comme de gentes dames.
Mais le mec de Jeanne est raide de Fredo.
Du coup : anguille sous roche (lol ter).
Sacrée truite.
Et tiens d’ailleurs Frédérique Huppert et son poissongaluchat héritent d’un élevage de truites.
Offert par le grand ami sus-cité.
Au pays du soleil levant.
Entre tradition et modernité.
(C’était le sujet de mon TPE en l’an de grâce 2006, hé oui).
(2006 qui est l’année où Diam’s chantait : La boulette, hé oui).
C'était un film très étrange et j'ai fait trois jeux de mots poiscaille-related.