Ce film imagine, dans un lycée allemand une semaine de cours d'autocratie, un genre de vaccin amplificateur de démocratie... Carte blanche à un prof "plutôt cool" et des jeunes, non teigneux visiblement, ils aiment bien ce prof apte à les stimuler sans hypocrisie et c'est réciproque. Cours présenté comme un jeu de société : déserter d'emblée, on passe pour mauvais perdant, l'émulation joue à plein... Les élèves appliqués gloussent dans leur rôle modèle, quelques-uns dansent d'un pied sur l'autre... C'est l'âge des bandes aussi, d'une certaine démesure. ... Un volet de plus sur l'école, les méthodes d'éducation... En dépit de quelques plans lancinants pour en arriver au fait parfois, le propos est frontal (aucun arrêt sur signes religieux, couleur de peau, sexisme, baragouin de jeune, on respire !). "Polizei" de circonstance, sans plus... Aspects tribal, sentimental des élèves. Prise au dépourvu des encadrants pour défaut de limites... Le cinéaste va bien au-delà de l'école pour qui lit à travers les lignes... Il clôt son analyse par le fracas des masques qui retombent.
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