Un homme amnésique après un accident de voiture est retenu prisonnier par des trafiquants de drogue alors que le Liban s'embrase. Au début, on croit avoir droit à un western moyen-oriental. Mystère des identités, silences pesants, poésie des paysages. Oui, mais rapidement l'ennui s'installe dès lors qu'absolument rien ne se passe et que les personnages sans repères psychologiques ressemblent à des fantômes. Dommage car il y avait une atmosphère qui aurait pu séduire. Salhab joue beaucoup avec un symbolisme souvent énigmatique censé représenter le chaos et la confusion dans lesquels le Liban est depuis longtemps empêtré.