La Vallée des fous nous plonge dans le défi fou de Jean-Paul s'aventurant dans une version virtuelle de la célèbre course du Vendée Globe.
Parcequ'il ne fait rien comme les autres, Jean-Paul a décidé de le faire à bord d'un bateau stationné dans son jardin. Ce qui parait comme un challenge virtuel se transforme alors en une introspection. Alors qu'il était tombé dans l'alcool suite à la mort de sa femme, cet isolement lui fait prendre le chemin de la rédemption.
On est plongé dans ce bateau afin de vivre cette reconstruction. Un défi personnel de base complément dingue, mais qui à être salvateur. De l'autre côté, on suit aussi sa famille. Elle, qui ne comprenait plus Jean-Paul, voit en cette folie l'ultime chance de le sauver. La relation chaotique entre le fils et le père deviendra alors le centre du film. Dommage que la réalisation s'éparpille un peu et empêche l'aspect émotionnel de s'épanouir.
Reconstruction de soi à travers une épreuve solitaire.
Relation père-fils et transmission familiale.
Exploration des liens entre réalité et fiction, notamment via la mer et le cinéma.
Production :
Scénario co-écrit par Xavier Beauvois, Gioacchino Campanella, et Marie-Julie Maille.
Musique originale de Peter Doherty.
Le film établit un parallèle entre la réalisation d’une œuvre cinématographique et l’organisation d’une course en solitaire.
Particularités :
Le film mêle émotions profondes et réflexions universelles, tout en proposant une aventure humaine touchante et parfois drôle, renforcée par des performances d’acteurs saluées.