Le point de départ est original : à Port-La-Forêt [port de plaisance de La Forêt-Fouesnant (Finistère), centre d’entrainement pour la course au large, surnommé la vallée des fous, port d’attache des navigateurs Michel Desjoyeaux (double vainqueur du Vendée Globe) et Jean Le Cam (5 participations au Vendée Globe à son actif)], un restaurateur (« 40e Rugissants ») en faillite, veuf, alcoolique, décide de faire en virtuel (Virtual Regatta) le Vendée Globe (course à voile autour du monde, en solitaire, sans escale, ni assistance, ayant lieu tous les 4 ans, en novembre, au départ des Sables d’Olonne), mais dans les mêmes conditions que les marins (soit, sans descendre de son monocoque installé dans son jardin, pendant 11 semaines) afin de gagner le 1er prix et payer ses dettes. Malheureusement, le scénario reste conventionnel et très prévisible, mêlant « road-movie » intérieur et rédemption. La critique du mécénat sportif (indispensable) reste gentille. A noter l’excellente prestation de Jean-Paul Rouve (57 ans), dont la fille est jouée par la fille du réalisateur (Madeleine Beauvois), et le plaisir de retrouver Pierre Richard (jouant le père de Jean-Paul Rouve), bon pied bon œil à 90 ans.