Aprés quelques oeuvres plutôt à classer dans le domaine du film de genre, Coppola revient, avec un film à l’opposé de ses aspirations précédentes…
Un homme, avec sa fille, est à la recherche de la fameuse Vallée du bonheur, dans laquelle se trouverait une vasque d’or appartenant à un Leprechaun…
Ce film est l’adaptation d’une comédie musicale présenté à Broadway. Il s’agit aussi de la derniére prestation musicale de Fred Astaire. Et il dure 2 heures et demi, ce qui est bien trop long pour ce qu’il est. Ce qui ne l’empêche pas d’avoir de vrais bons points. Notamment un discours contre le racisme (en 1968, ce n’est pas encore une évidence… et ça ne l’est toujours pas d’ailleurs) mais aussi contre les différences de classes et les clichés qu’elles véhiculent. Assez surprenant mais cela prouve aussi que le réalisateur était alors bien en avance sur son temps.
Ce qui ne se trahit pas grâce à la mise en scéne car celle ci reste assez classique et se perd parfois dans des entractes ou seul un panneau illustre la musique. Un peu décevant aussi dans son intrigue amoureuse un peu facile et qui tombe comme un cheveu sur la soupe. Ce qui serait pardonnable si le film était moins long mais ne l’est pas ici. Mais il sera tout de même intéressant de noter que, sur le tournage de ce film, Coppola se liera d’amitié avec un stagiaire. Un petit bonhomme du nom de… George Lucas !
Pour le reste, il s’agit d’une oeuvre mineure de son auteur et d’un film tout à fait oubliable…